Dans cet hémicycle, le ministre de l'éducation nationale déclare : « Égaliser les chances, ce n'est pas offrir la même voie à tous, au risque que beaucoup ne puissent la saisir. C'est au contraire offrir des voies adaptées, diverses, pour que chacun trouve la sienne. »
Près d'un demi-siècle après, le défi n'est toujours pas relevé. On peut même parler de gâchis lorsque 17 % des 15-29 ans ne sont ni en emploi ni en formation – notamment ceux de ces jeunes qui se trouvent en situation de handicap – et lorsque 24 % des moins de 25 ans sont au chômage.
L'une des raisons de cette situation, c'est que l'apprentissage, qui enregistre pourtant de très bons taux d'insertion professionnelle, peine à se développer, car il pâtit d'une organisation inefficace, inégale et complexe : inefficace, car malgré les budgets investis, seuls 7 % des jeunes sont en apprentissage ; inégale, car l'apprentissage reste à tort un second choix, dévalorisé socialement ; complexe, car le système est trop rigide, trop administré, et les schémas de financements sont kafkaïens.
Le 06/06/2018 à 17:49, PAMPLEMOUSSE33 (citoyen) a dit :
vous avez entièrement raison, l'apprentissage serait une véritable solution pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes. Merci pour ce que vous faites.
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