Je ne conteste pas votre raisonnement : nous avions en effet un point d'appui, une base de calcul. Mais je ferai observer à notre collègue Olivier Faure, comme à vous tous, que par courtoisie, et par respect pour les règles que les deux groupes qui viennent de s'exprimer ont fixées par le passé, nous n'avons pas présenté de candidature ce matin. Nous avons accepté la règle que vous nous avez exposée. Elle nous a été imposée, mais nous l'avons respectée.
Fort bien. Cependant, un vote a eu lieu. Une candidature a été présentée et, depuis lors, le candidat n'a pas annoncé que, pour nous arranger, il démissionnait, pas plus que le président de son groupe n'a présenté d'excuses au président Jacob. Donc, nous sommes devant un fait : des questeurs ont été élus, dans un ordre qui annule les accords anciens.
Dès lors, sans tenir aucun compte d'une situation que nous ne connaissions pas, à savoir que le groupe Les Républicains a décidé, pour des raisons que nous respectons, de ne plus participer à la constitution du Bureau – je comprends qu'il ait pris cette décision : peut-être aurais-je pris la même si j'avais été dans sa situation ; mais tel n'est pas le cas, et les Insoumis n'ont que faire des accords préalables de l'ancien temps et des règles de 1959 –, et puisque, dorénavant, la fameuse règle ne s'applique plus, nous avons résolu de nous en tenir à nos propres décisions.
Ainsi, nous avons présenté une candidature. Elle n'entre dans aucun jeu, monsieur le président Ferrand ; pour nous, il n'y a pas de jeu, il y a une candidature. Si notre candidate recueille une majorité, nous remercierons tous ceux qui l'auront élue, ainsi que nous l'avons tous fait dans nos circonscriptions : nous n'avons pas fait le tri de nos électeurs après le deuxième tour, nous les avons tous remerciés. Si vous élisez Mathilde Panot, nous remercierons ceux qui auront contribué à son élection. Point final.