Essayer un nouveau mode de scrutin, c'est se redonner une chance. Ce que disait M. Bourlanges est vrai : le problème ne réside pas dans le mode de scrutin, mais dans le projet que nous allons défendre, parce que l'Europe n'est pas une option, mais une nécessité vitale. En effet, notre poids économique n'est pas suffisant dans la mondialisation, pas plus que celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni ou de l'Espagne.
Il nous faut un beau projet, mais également une bonne campagne européenne relayée par les médias. Je sais que c'est compliqué, madame la ministre, mais la France est le seul État membre de l'Union européenne qui n'a pas Euronews dans son bouquet télévisuel de base, alors qu'il s'agit d'un média européen dont le siège est installé à Lyon ! Voilà un sujet ! Comment voulez-vous relayer une bonne campagne européenne quand les médias nationaux n'en parlent pas et que le seul média européen ne figure pas dans notre bouquet national ?