Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, ce n'est un secret pour personne : nous sommes favorables au retour à la circonscription nationale, lequel constitue en réalité le changement majeur apporté par ce texte, qui organise les prochaines élections au Parlement européen. Nous considérons en effet que les députés français au Parlement européen sont les représentants non des territoires ou des régions, mais bien de la France et des Français et, grâce à la proportionnelle, de la diversité des courants politiques de notre pays.
C'est d'ailleurs ce modèle qui est retenu dans l'immense majorité des autres États membres. En outre, la nationalisation du scrutin va permettre, et je m'en réjouis, de clarifier les positions des uns des autres sur la construction européenne, ce qui semble en déranger certains.