Madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, cet amendement a pour but de contrecarrer la circonscription nationale unique proposée par le l'article 1er du projet de loi et de passer des huit circonscriptions régionales actuelles à treize circonscriptions dont les contours seraient ceux qu'a fixés le redécoupage des régions adopté par la loi de 2015.
Mes chers collègues, l'adoption de nos amendements ne serait qu'un premier pas, car il faudrait aller plus loin que ces treize circonscriptions afin d'assurer une plus grande proximité.
La réforme qui porterait le nombre de circonscriptions à treize aurait des avantages très importants. Elle assurerait la cohérence avec les régions actuelles, même si la création de celles-ci a été imposée par les socialistes dans des conditions lamentables, dans la plupart des cas, faisant fi des identités locales. Elle permettrait également de se rapprocher davantage des habitants et favoriserait ainsi l'ancrage territorial. Elle permettrait également de s'inscrire en cohérence avec le périmètre d'intervention des fonds européens, ce qui est essentiel pour garantir l'opérationnalité des actions européennes.
Dernier argument : ce chiffre 13 pourrait porter chance à la France en Europe, et elle en a bien besoin.