Comme Mme la ministre vient de l'expliquer, l'amendement du Gouvernement prend en compte la difficulté que nous évoquions, à savoir le cumul de deux critères incohérents entre eux, celui des groupes parlementaires et celui qui est retenu pour le financement des partis politiques. Vous avez pris soin de le préciser dans votre explication, mais je le répète à l'attention du CSA et du Conseil constitutionnel – on ne sait jamais, ils aiment bien lire nos débats – : en l'espèce, il s'agit bien de faire en sorte que la volonté de chacun à l'intérieur des groupes soit respectée par les présidents de groupe ; ce n'est pas un verrouillage par ces derniers.
Un groupe parlementaire est composé de membres qui peuvent avoir des avis différents. Si, demain, dans votre groupe parlementaire, cher Guillaume Larrivé, un député exprimait un avis différent de celui du président du groupe quant au soutien à apporter à la liste, j'imagine que son avis serait respecté par le président de groupe ; je ne vois pas d'autre hypothèse. Il s'agit donc non pas d'un verrouillage mais au contraire d'une liberté donnée à chaque député.
Compte tenu des explications fournies par Mme le ministre, …