Afin d'éviter toute ambiguïté, madame la ministre, je précise que nous avons bien compris la nécessité de prendre en compte l'émergence, le cas échéant, de forces politiques qui ne disposent pas encore d'élus. À cet égard, la rédaction que vous proposez à l'alinéa 10 de l'article 2 est intelligente, car « la contribution de chacune des listes de candidats et des partis ou groupements qui les soutiennent à l'animation du débat électoral » est une donnée objective. En revanche, l'idée de prendre appui sur des études d'opinion réalisées par des instituts privés est tout à fait surprenante et baroque.