Vous entendez aussi rendre automatiques la prise d'empreintes et de photographie d'un étranger – le refus pouvant faire l'objet de sanctions pénales et d'une interdiction de retour sur le territoire français – lors d'une retenue pour vérification de droit au séjour qui, de surcroît, devrait passer de seize à vingt-quatre heures. Vous comptez par ailleurs rétablir un délit de franchissement des frontières extérieures en dehors d'un point de passage frontalier sous peine d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3 750 euros. Tout cela, d'ailleurs, fait écho à l'article 19 de la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, qui a transformé l'état d'urgence en loi commune : dans cet article, si l'on a bonne mémoire, vous avez traité la question des points de passage administratifs…