… vers les pays d'arrivée – au temps pour moi – , nous sommes à notre place de pays des droits de l'homme dans le concert des pays européens, je ne peux pas être d'accord avec vous.
La géographie veut que les premiers pays aujourd'hui touchés sont l'Italie et la Grèce ; c'est donc vers ces pays que nous allons renvoyer. Si le sujet n'était pas si sérieux et ne mettait pas en cause des êtres humains qui viennent chez nous demander l'asile en raison de leur vécu, je proposerais d'inscrire dans la loi la possibilité pour eux de bénéficier de billets d'avion pour le pays dans lequel ils souhaiteraient demander l'asile. Dès lors, peut-être ne viendraient-ils pas tous en France, en Italie ou en Grèce. Peut-être choisiraient-ils la Suède ou d'autres pays. Mais la géographie et la misère font que, de toute manière, ils arrivent là.
C'est pourquoi Dublin III n'est pas applicable. Nous ne le disons pas pour contrarier le rapporteur qui a déposé la proposition de loi. Nous proposons, comme d'autres collègues l'ont déjà fait, la tolérance, en attendant que le droit français ait mieux à proposer que Dublin III.