Nous sommes bien conscientes des difficultés concernant les enfants placés, mais nous avons souhaité nous focaliser sur les grandes lignes, pour résoudre par la suite ce type de problèmes au cas par cas.
En réponse à Sereine Mauborgne, oui, nous avons consulté les acteurs de l'éducation nationale. Nous avons été reçues par le ministre de l'Éducation nationale et avons entendu la direction générale de l'enseignement scolaire, les syndicats des personnels de direction et des syndicats d'enseignants. Le monde enseignant nous a paru très enclin à participer au futur dispositif, dont les acteurs perçoivent bien toute l'utilité.
Pour répondre à Stéphane Trompille, une semaine par an est aussi une durée longue, qui présente l'avantage de ne pas perturber les parcours scolaires des jeunes. Le renforcement de l'apprentissage de l'éducation citoyenne interviendra ainsi par répétition de l'effort pédagogique.
Nous avons également auditionné le mouvement associatif, qui regroupe 600 000 associations s'agissant de la semaine en immersion, Mme Lardet, et l'idée leur a paru réalisable.