Nous sommes tous ici toujours de bonne humeur !
La Constitution reconnaît à l'exécutif et au législatif des pouvoirs propres et séparés. Lorsque l'un ou l'autre réfléchit, chacun dans son rôle pour amener des propositions et des éléments alimentant les réflexions, il est inutile de les opposer. Notre commission a donc mené ce travail en toute indépendance et sans interférences, en toute liberté comme je l'ai répété plusieurs fois aux rapporteures. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité que leur mission aille jusqu'à son terme, selon les orientations qu'elles avaient retenues avec les membres de la mission. Ce travail s'achève.
Je comprends que le président de la République ou le Premier ministre aient des idées sur le service national universel, tout comme ils doivent comprendre que les parlementaires de notre commission puissent en avoir et apporter des contributions à la réflexion et à la mise en place, qui sera de leur ressort, de ce service national universel qui est un des engagements du président de la République, dont il a souligné qu'il serait mené à terme, comme les autres.
Je me réjouis donc de la qualité du travail réalisé et de l'assentiment presque unanime, malgré les interrogations et nuances exprimées par rapport à certaines des propositions des rapporteures. Je vous propose donc d'en autoriser la publication.