Il est toujours compliqué d'utiliser le terme « moratoire ». Le Gouvernement a néanmoins admis que le couperet est tombé trop vite et prévu de réfléchir aux réponses à formuler pour toutes ces familles dont le dossier était prêt et mérite d'être revu. Bref, mon attention est en effet requise sur l'ensemble des dossiers des territoires d'outre-mer, y compris le logement.
Mon attention s'est aussi portée sur la revue des aides économiques et la nécessité d'impulser de nouvelles dynamiques de développement dans tous nos territoires d'outre-mer, au profit de l'économie et de ceux qui y ont investi mais aussi de notre jeunesse, afin de lui donner envie d'y revenir, de s'y installer et de créer sur place. C'est pourquoi nos aides doivent davantage être tournées vers le soutien à l'innovation.
Le ministère des outremers demeure le pivot de tout ce qui concerne les outre-mer. Je n'en pense pas moins, honnêtement, qu'il faut d'abord réclamer l'application du droit commun. Réclamons l'application de tout le droit commun, y compris, pour ce qui est du logement, l'intervention de l'ANAH – Agence nationale de l'habitat – et de l'ANRU – Agence nationale pour la rénovation urbaine – et laissons les spécificités au ministère des outre-mer.