Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du mercredi 21 février 2018 à 15h00
Questions sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d'aménagement des infrastructures de transport

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Monsieur le secrétaire d'État, je souhaiterais appeler votre attention sur la situation préoccupante de la route nationale 4, ou RN 4, entre Paris et Strasbourg. Axe majeur pour le trafic de poids lourds en transit, elle nécessite un entretien régulier qui fait, hélas, parfois défaut. Or, si sur certains tronçons du département de la Marne, la RN 4 est en deux fois deux voies, sur d'autres, elle est une simple deux voies. Pourtant, il s'agit du principal axe routier vers l'est de la France.

En outre, cette route nationale continue de traverser la partie ouest de la ville de Vitry-le-François, la dernière ville entre Paris et Strasbourg qui ne bénéficie pas d'un contournement complet : celui-ci n'a été réalisé qu'à moitié. Si la déviation par l'est a été faite il y a plus de trente ans, la déviation par l'ouest, dont le coût est estimé à environ 300 millions d'euros, est toujours en attente, faisant de la traversée de Vitry-le-François le principal point noir de l'axe routier entre Paris et Nancy. Près de 2 500 camions et 11 000 voitures traversent chaque jour la petite ville de Vitry-le-François, provoquant nuisances, pollutions et bouchons pour près de 6 000 habitants, sur un total d'un peu plus de 12 000. La moitié des habitants de Vitry-le-François sont donc empoisonnés, au sens technique du terme, par les émanations, la fumée, etc. Un projet de contournement complet de la ville avait été étudié, mais cela fait, malheureusement, de très nombreuses années que la situation est bloquée, en raison du coût de la réalisation.

Aussi, monsieur le secrétaire d'État, ma question est-elle simple : où en est la mise à quatre voies de la totalité de la RN 4 ? La promesse avait été faite en 1974, par le Premier ministre de l'époque, que ce serait réalisé en 1977 – mais vous n'étiez pas encore né : vous serez donc pardonné !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.