Intervention de Sébastien Lecornu

Séance en hémicycle du mercredi 21 février 2018 à 15h00
Questions sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d'aménagement des infrastructures de transport

Sébastien Lecornu, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

Monsieur le député, vous avez raison de le rappeler : plusieurs mesures ont été décidées lors du comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier dernier, et pas seulement la limitation à 80 kilomètresheure de la vitesse sur certaines routes. Voilà qui me donne l'occasion de revenir sur ce « savoir rouler », qui s'inscrit dans une dynamique interministérielle, au croisement de plusieurs politiques publiques : santé publique, écocitoyenneté, pratiques sportives, sécurité routière.

Quels sont les objectifs du « savoir rouler » ? Il s'agit non seulement, comme vous l'avez dit, de démocratiser la pratique du vélo en toute sécurité, mais aussi de favoriser, par une approche « culturelle », l'écomobilité dès le plus jeune âge, en associant l'ensemble des partenaires de l'école, les fédérations sportives, les associations complémentaires de l'école, les usagers du vélo, les collectivités locales, la police, la gendarmerie, les associations de prévention routière.

Quel est l'avenir de ce « savoir rouler » ? La généralisation du dispositif nécessitera bien évidemment une phase de diagnostic ; il faudra pour ce faire créer des indicateurs d'évaluation. Cela viendra compléter ce qui existe déjà et connaît un franc succès, comme l'attestation de première éducation à la route, délivrée à l'école primaire. Les compétences à valider par élève et nécessaires à la pratique du vélo seront recherchées dans les programmes scolaires actuels, en liaison avec l'éducation nationale, et dans le cadre de la continuité de la pratique sportive. Des documents pédagogiques seront élaborés en liaison avec le monde éducatif et des modules de formation en partenariat seront construits.

Des opérations annuelles sont d'ores et déjà menées, telles que la semaine nationale de la marche et du vélo à l'école et au collège. Ce seront de bons moyens de mise en pratique et de partage, en particulier avec les parents, qui doivent être associés à la démarche – c'est une nécessité absolue.

Les activités proposées sur le temps péri- et extrascolaire pourront aussi, dans une logique de cohérence des temps de l'enfant, contribuer à cette généralisation.

Enfin, le développement des vélibus et des pédibus, utilisés notamment dans le cadre du ramassage scolaire, a été décidé par le comité interministériel du 9 janvier dernier. Ces dispositifs ont en effet eux aussi rencontré le succès et fait preuve de leur efficacité.

Merci, monsieur le député, de votre intérêt pour cette question.

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