Si elle l'a été, c'est peut-être en raison d'un échec partagé depuis de nombreuses années : il se peut que le logiciel ne soit pas le bon. De toute évidence, ce n'est pas qu'une question d'argent, puisque, de l'argent – en l'occurrence des subventions publiques à la SNCF – , beaucoup en a été donné. Ce sont aussi, je le rappelle, 10 millions d'euros par jour d'investissements publics qui seront réalisés au cours des dix prochaines années dans le ferroviaire.
Le véritable enjeu, c'est donc la modernisation de l'outil, et c'est aussi de poser toutes les questions, sans tabous. Personnellement j'ai du mal à comprendre que, pour des raisons idéologiques, on refuse même le débat.