Le rapport Spinetta, si ma mémoire est bonne, contient quarante-trois propositions. Celles-ci sont sur la table : il faut donc en discuter, avec les parlementaires, les différents syndicats, les agents et salariés de la SNCF non syndiqués et les collectivités territoriales – vous connaissez la décentralisation dont fait l'objet le transport ferroviaire.
Bref, je n'ai pas peur du débat, non plus que le Gouvernement. La réalité, c'est que, là encore, le statu quo est impossible : c'est le message des usagers du train ; ils nous l'ont encore rappelé il y a quelques semaines à la gare Montparnasse. Le Gouvernement s'emparera de ce dossier comme il le fait avec d'autres : sans état d'âme et avec beaucoup de tranquillité. C'est pour cela que le Premier ministre a entamé des concertations pour les jours qui viennent ; lors d'une réunion organisée à la fin du mois de février, il explicitera la méthode.