Ajoutons qu'on ne règlera pas la question des retours volontaires tant que les moyens budgétaires ne compenseront pas les pertes de revenus consécutives à ces retours. Les revenus des migrants constituent en effet la première source de gain financier en provenance de l'extérieur pour les pays africains, avant même l'aide au développement, et vont directement aux familles.
Je vous remercie beaucoup, monsieur l'ambassadeur, d'être venu devant nous, au terme de ces quatre mois où vous vous êtes déjà rendu dans de nombreux pays. Je vous demandais avant le début de la réunion combien de temps allait durer votre mission : on sait maintenant qu'elle n'a pas de limites puisque la question migratoire continuera à se poser pendant les mois, les années et les décennies à venir. C'est une des grandes questions du siècle. Nous aurons donc l'occasion de nous revoir.