Je voudrais souligner qu'il est difficile de comprendre ce qui se passe à Mayotte si on n'y est pas allé. J'ai vécu plusieurs années à Mayotte où j'ai mis au monde beaucoup de petits Mahorais, et il est vrai que les femmes comoriennes, qui ne connaissent pas toutes les subtilités de l'accès à la nationalité française, pensent qu'il suffit de venir accoucher à Mayotte pour que l'enfant ait la nationalité française, voire pour en bénéficier elles-mêmes.
La situation s'est très rapidement aggravée à Mayotte. La situation actuelle n'a plus rien à voir avec celle de 2015.