Je constate qu'il y a un accord sur plusieurs points : sur les attentes qui existent dans les populations locales en matière de coopération sanitaire transfrontalière ; sur la prise en compte des spécificités de la région Est ; sur la nécessité d'approfondir le débat.
Après cela, il y a une question d'opportunité. Faut-il voter rapidement ce texte qui répond à des attentes fortes ? Le rapport de force avec l'administration est meilleur tant que l'on n'a pas voté un texte. C'est pourquoi je propose de surseoir au vote sur le projet de loi, pour être en mesure d'obtenir des assurances de l'administration sur l'amélioration de l'accès aux soins. Mais il faudra aller vite – quelques semaines – pour conduire les travaux d'approfondissement du texte. Et il faudra aussi y joindre la question des problèmes d'affiliation.