Je remercie Maurice Leroy dont l'intervention vient de remettre les choses en place, un peu comme celle d'un anti-héros… Sous votre impulsion, Madame la Présidente, cette commission des affaires étrangères vit et elle l'exprime aussi jusque dans la place qu'elle donne aux débats publics. Il n'est cependant pas nécessaire d'avoir de tels débats en séance publique sur tous les sujets. Certains thèmes exigent de tels échanges, comme par exemple le protocole à la convention avec l'Algérie sur la sécurité sociale, sur lequel un très beau débat a permis de régler des problèmes essentiels. Mais, lorsque l'on voit certaines demandes, par exemple sur l'accord avec Israël, qui sera suivi d'un accord similaire avec les Etats-Unis, avec probablement un même débat, on peut craindre de courir le risque d'une dévalorisation de la valeur du débat public en démultipliant les inscriptions à l'ordre du jour en séance plénière. Cela pourrait poser problème et atténuer, Madame la Présidente, ce que vous essayez d'insuffler dans cette commission. Ce serait un tort de penser que l'on vit et fait moins si l'on ne va pas en séance.