Le plan « Lycées » résulte d'une demande tout à fait expresse de la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, après plusieurs visites de lycées militaires. Elle a constaté le mauvais état des locaux, notamment au lycée militaire de La Flèche ou à Autun. Nous allons y consacrer une cinquantaine de millions d'euros dans le cadre de cette LPM. Et, pour parer à certaines urgences, nous anticipons toute une série de travaux qui avaient été programmés plutôt en fin de LPM. Ainsi engageons-nous cette année des travaux à Autun, qui se dérouleront sur deux ans. Nous en engageons aussi à La Flèche à la fin de l'année 2018 ou au début de l'année 2019, et à Saint-Cyr-l'École. Nous réfléchissons par ailleurs à l'ouverture d'un collège supplémentaire. C'est donc un plan plutôt global. Nous passons en revue toutes les infrastructures de tous les lycées. Lorsque quelque chose ne va pas, nous demandons au service d'infrastructure de la défense de lancer les travaux le plus vite possible. Mme Darrieussecq suit cela très attentivement, et nous nous mettons en ordre de marche pour répondre à sa demande.
Dans le cadre du plan « Famille », Mme Parly a demandé que les militaires soient informés de leur mutation au moins cinq mois à l'avance. Les états-majors sont plutôt confiants quant à la mise en oeuvre de cette mesure dès cette année.. Par ailleurs, j'ai pris contact avec ma collègue du ministère de l'Éducation nationale. Nous allons organiser une réunion pour voir comment organiser les mutations des nombreux couples enseignant-militaire. Les conjoints militaires sont également nombreux dans le secteur social – infirmiers, secteur médical, action sociale… Des contacts ont également été pris avec le secrétariat général des ministères sociaux, et une réunion est programmée pour examiner les modalités, en termes de plans de mutation, d'une organisation qui facilite les mouvements des familles.
Vous avez évoqué le recrutement sans concours à titre expérimental de TSEF. Pourquoi aucune région maritime n'est-elle concernée ? En vérité, nous avions prévu de mener cette expérimentation dans un plus grand nombre de régions, mais on nous a demandé de limiter le champ de l'expérimentation. Ce qui est certain, c'est qu'une expérimentation ne peut se tenir sur l'ensemble du territoire, ou alors ce n'est plus une expérimentation.