Outre ces études technico-opérationnelles, cette approche système, la préparation du système de combat aérien du futur nécessite des développements technologiques. Nous avons en effet besoin de développer les technologies de l'aviation de combat du futur, qu'elles soient applicables à un avion piloté ou à un drone. Je pense aux technologies de furtivité – l'un des défis sera de réaliser des engins volants les moins détectables possible –, aux technologies électroniques, de senseurs, de capteurs et de propulsion. Tel est l'objet du projet FCAS-DP – acronyme de Future Combat Air System Demonstration Program – que nous menons en coopération avec les Britanniques. Nous sommes, du reste, en train de discuter avec eux de son avenir.
Le SCAF comporte donc deux volets : d'une part, des études technico-opérationnelles que nous réalisons dans un cadre franco-français et auxquelles nous avons proposé aux Allemands de s'associer et, d'autre part, des études de développement technologique que nous avons proposé aux Britanniques de réaliser avec nous. In fine, il faudra, et c'est un défi majeur que nous aurons à relever, parvenir à faire converger tout cela à l'horizon 2020-2021.