En fait, les 3 % de réserves sur la mission « Défense » ont été répartis de manière non-homogène sur les différents programmes. La réserve du programme 146 est fixée à 359 millions d'euros en crédits de paiement, soit 3,5 % de l'annuité. Effectivement, cette réserve est susceptible d'être mobilisée, par exemple, pour les OPEX, ce qui conduirait de fait à un « bourrage » sur la LPM si la réserve n'est que partiellement levée. Ensuite, en cours de gestion, nous actualiserons le besoin de paiement.
Retenons que le risque est tout de même moindre que lors de l'entrée en vigueur de la LPM 2014-2019, marquée par une annulation de 600 millions d'euros à la fin de l'année 2013, quasiment à huit jours du vote. L'impasse de départ était plus importante. La situation est différente, et l'impact sera moindre car il est probable que toute la réserve ne soit pas annulée. En tout cas, le risque maximum est de 356 millions d'euros.