Monsieur le délégué général, vous avez abordé le programme à effet majeur, mais, tout le monde l'aura compris, cette LPM est aussi une LPM à hauteur d'homme. Pour ma part, je pense à l'équipement de nos soldats au moment de partir en opération. Lors des auditions et sur le terrain, nos interlocuteurs ont soulevé des problèmes de délais de livraison de certains équipements qui existent déjà dans le commerce et qui ne font pas l'objet de modifications majeures, voire qui ne font l'objet d'aucune modification.
Vos services m'ont expliqué que c'était en raison des expertises nécessaires, par exemple pour valider un drone de reconnaissance, mais cela ne déresponsabilise-t-il pas les industriels qui vendent des produits, tout en donnant du travail à vos services et en rallongeant les délais ? C'est ainsi que des équipements de protection déjà dans le commerce et déjà utilisés par des armées étrangères mettent du temps à arriver sur le terrain.
On m'a également dit que c'était un problème d'appel d'offres : un appel d'offres, c'est compliqué. Pardonnez-moi mais, mais, maire d'une petite commune, je sais que ce n'est pas si compliqué, et nos états-majors savent comment faire.
Dernière explication qui m'a été donnée : il faut que cela passe par les services, parce qu'il est prévu qu'il en soit ainsi. Qu'en est-il donc, et quelles réformes procédurales envisager, le cas échéant, pour une plus grande fluidité ?