Mon cher président, c'est pour vous être agréable que j'interviens, car je vois que le débat constructif vous intéresse. (Sourires.)
En outre, une fois n'est pas coutume, je trouve l'observation de notre collègue François Ruffin intéressante. L'esprit critique – notamment dans un débat s'inscrivant dans le cadre d'une « niche » parlementaire – est indispensable pour faire progresser les causes. Je ne veux pas donner de conseils à nos collègues du groupe La République en Marche, mais j'observe depuis plusieurs mois déjà un certain manque d'esprit critique de leur part.
Pour vous être agréable, Monsieur le président de la commission des affaires économiques, je tenais à en faire part ici et à soutenir le rapporteur. Comme l'a dit notre collègue André Villiers, le groupe UDI, Agir et Indépendants votera cette proposition de loi. Nous plaidons aussi pour un rééquilibrage des rôles en faveur du pouvoir législatif. J'observe que ce pouvoir s'amenuise au fil des semaines, pour diverses raisons, y compris sans doute un manque de vigilance du Président de l'Assemblée nationale.