Intervention de Agnès Firmin Le Bodo

Réunion du mercredi 7 février 2018 à 16h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Le sujet difficile que nous abordons aujourd'hui m'évoque une publicité de l'Agence du Don en nature dans laquelle on entrevoit la tristesse d'une petite fille regrettant que ses camarades d'école reprochent à sa mère de ne pas s'occuper d'elle parce que ses baskets sont très usées. Cette publicité se conclut par ce bandeau révélateur : « Vivre en dessous du seuil de pauvreté, c'est aussi vivre en marge des autres. » Il nous faut mener une réflexion collective sur le rapport que notre société entretient avec la pauvreté qui conduit dans une large mesure à des phénomènes d'exclusion sociale et d'invisibilisation. Simone Weil disait très justement : « Pour se rendre invisible, n'importe quel homme n'a pas de moyen plus sûr que de devenir pauvre. » On peut légitimement penser que le taux élevé de non-recours aux minima sociaux est en partie dû au sentiment de gêne, voire de honte, que peuvent ressentir certaines personnes. Comment comptez-vous lutter contre ce non-recours et comment faire évoluer notre regard sur la pauvreté pour éviter qu'il soit stigmatisant ?

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