Madame la ministre, vous avez fait part de votre ouverture à une tarification sociale pour l'accès à la restauration scolaire. La question est de savoir jusqu'où aller et dans quelles circonstances. Quand on songe qu'un jeune issu de milieux défavorisés sur trois – voire, dans les milieux très défavorisés, trois jeunes sur quatre – ne déjeune jamais à midi, on ne peut qu'accueillir avec enthousiasme l'inscription dans la loi d'un principe de progressivité. Pourrait-on même envisager la gratuité pour un premier seuil, qui serait situé en dessous du seuil de pauvreté ?