Dans ma réponse à Mme Wonner, j'ai omis de parler de l'hébergement d'urgence. Nous travaillons main dans la main avec le ministère de la cohésion des territoires au plan « logement d'abord » afin de privilégier la prise en compte du lieu de scolarisation des enfants dans les propositions d'hébergement.
C'est une réalité, le parc d'hébergements, pensé pour des hommes seuls, n'est pas adapté aux familles avec enfants. Je me rends ce soir avec Julien Denormandie dans un centre d'hébergement pour familles ; notre objectif est de faire en sorte que la présence d'un enfant dans la famille soit prise en compte et qu'elle conditionne la forme d'hébergement. La stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants implique que ceux-ci ne subissent plus une politique d'hébergement inadaptée.
Concernant la régularisation, j'estime que les familles résidant en France depuis de nombreuses années et souffrant d'un hébergement qui ne peut être pérenne faute de régularisation doivent voir leur dossier examiné au cas par cas par les préfectures. Il n'est pas envisagé de politique de régularisation large, mais on doit appliquer le cas par cas aux familles avec enfants présentes sur le territoire depuis longtemps.