Notre réunion de ce matin s'est terminée par un appel à la multidisciplinarité et à l'ouverture de l'école aux travailleurs sociaux, notamment pour qu'ils interviennent auprès de nos jeunes en situation de précarité. Les enseignants ne sont pas forcément préparés à ce travail d'accompagnement social. D'ailleurs, dans une étude de l'OCDE, et dans le rapport Delahaye sur la pauvreté de mai 2015, ils se perçoivent comme les moins formés en Europe aux approches pratiques et aux savoir-faire, notamment.
Pourrions-nous ouvrir l'école à d'autres savoir-faire ? Une formation continue, un compagnonnage permettraient aux enseignants d'appréhender le comportement global de l'enfant, la pauvreté et le sentiment de honte qu'elle peut engendrer. C'est ainsi que nous pourrions éviter des situations explosives.