Je vous remercie de nous proposer un changement de paradigme, afin de mieux appréhender les personnes en situation de handicap et de faire évoluer notre regard. Pour reprendre le titre d'un essai, il s'agit d'un Éloge de la faiblesse, plaidant pour une société qui accepte ces faiblesses et les différences qui, loin de nous léser, nous enrichissent. Il faut sortir du déni, sans tomber dans le mépris, pour travailler sur la personne accueillie. Je partage votre analyse.
Le taux de chômage des personnes en situation de handicap est deux fois plus élevé que celui des personnes valides. Le niveau de qualification est une protection contre le chômage. Or, les formations professionnelles sont souvent inaccessibles, inadaptées ou trop longues pour les personnes en situation de handicap, qui sont plus vulnérables à la fatigue et ont souvent besoin de soins réguliers. Comment traiter ces points de disjonction entre les parcours de vie, de travail et de soins ?
Par ailleurs, comment évaluez-vous les Duo Days, mis en oeuvre en Irlande et en Belgique ?