Je voudrais revenir sur la question de la déontologie des parlementaires et des hauts fonctionnaires. Il faut bien distinguer les deux. Concernant les parlementaires, la logique de déport prévue par cet article se comprend assez bien. Quant aux hauts fonctionnaires, leur rôle n'est pas d'abord de faire la loi mais d'administrer l'État. Nous savons tous que la crise de l'État n'est pas seulement liée à notre cadre juridique, mais tient aussi au management public qu'il faut moderniser.
Parmi les bonnes surprises entre 2012 et 2017, du point de vue de la mise en oeuvre de la réforme de l'État, je citerai la Banque publique d'investissement, la BPI, dont le directeur général, M. Dufourcq, a passé de nombreuses années dans le secteur privé.
Je me permettrai d'évoquer un second exemple : le mien. Diplomate d'origine, j'ai ensuite travaillé pendant dix ans dans un groupe international privé.