L'objet de cette réforme nécessaire est de rendre le baccalauréat plus juste, plus égalitaire et plus cohérent. Monsieur Mathiot, vous faites, dans votre rapport, état des choix d'orientation des lycéens et précisez que, parmi les filières les plus demandées, figurent le droit et la psychologie, alors même que ces deux matières ne sont pas enseignées au lycée, ou alors à titre très optionnel.
Non seulement les sciences sociales sont plébiscitées par les bacheliers, mais elles leur apprennent à s'adapter au monde du travail qui les attend, elles permettent d'acquérir des compétences fondamentales comme la capacité d'adaptation et de coopération, la faculté d'analyse et l'esprit critique, la rigueur méthodologique, la prise d'initiative, autant d'aptitudes qui permettront à ces jeunes de changer plusieurs fois de métier, mais aussi de ville ou de pays au cours de leur carrière. Comment pouvons-nous, dans nos circonscriptions, à la fois répondre aux inquiétudes des professeurs de sciences économiques et sociales et garantir aux lycéens qu'ils seront dotés des connaissances nécessaires pour s'orienter ?
Quelle place tiendra le débat parlementaire sur ces questions-là à l'Assemblée nationale ?