Enseignant la science politique, je suis assez proche des sciences économiques et sociales. Actuellement elles ne figurent que dans les programmes de la filière ES, ce qui n'en fait donc pas une discipline « universelle ». Dans le nouveau système, tous les élèves pourront évidemment opter pour les SES, à raison de quatre heures par semaine en première puis de six heures en terminale.
Par ailleurs, l'enseignement des sciences politiques dans l'option « Histoire géographie, géopolitique et sciences politiques » sera assuré par des enseignants de SES, qui ont également vocation à « s'approprier » l'option de spécialité « Droit et grands enjeux du monde contemporain », s'ils demandaient à être certifiés pour cet enseignement. Au total, le volume horaire dévolu aux enseignants de SES devrait, dans le pire des cas, être identique à ce qu'il est à l'heure actuelle, mais, selon une hypothèse plus probable et plus optimiste, il y fort à parier qu'il sera globalement accru.