Le ministre Blanquer a confirmé tout à l'heure à l'une de nos collègues du groupe La France insoumise, que l'objectif de la réforme n'était pas de réduire le nombre de bacheliers. Vous conviendrez toutefois que le niveau du baccalauréat actuel n'est pas satisfaisant : il a été rappelé que 60 % des étudiants échouaient à l'issue de leur première année d'études supérieures, taux qui montre que le baccalauréat, clef pour poursuivre ses études, n'est pas assez « qualifiant ». Aussi ne craignez-vous pas que l'amélioration du niveau du baccalauréat – excellente nouvelle en soi – n'entraîne fatalement une chute du taux de réussite ? Quelles seront dès lors les options proposées à ceux qui n'auraient pas le baccalauréat et donc ne pourraient accéder à l'enseignement supérieur ?