Améliorer la sûreté d'une piscine – cela vaut aussi pour la sécurité – peut s'envisager de deux manières.
Nous pouvons créer un bâtiment externe qui résiste vraiment à tout, mais ce n'est pas forcément totalement possible.
Un travail doit également être fait, en termes de sûreté, sur la piscine elle-même : sur l'épaisseur de ce qu'on appelle les voiles des piscines, c'est-à-dire les parois et le plancher, les systèmes prévus pour remettre de l'eau en cas de brèche quelconque, quelle que soit sa nature, la capacité à refroidir l'eau de piscine, car les assemblages dégagent une chaleur qu'il faut supprimer. Ce travail d'amélioration de la sûreté s'impose aussi pour les piscines existantes. Il est en cours, et compte parmi les quatre ou cinq points que nous examinons en lien avec la question de la prolongation. Il s'agit de renforcer tous ces circuits de refroidissement et ces circuits d'appoint d'eau qui permettraient, quelle que soit l'origine de l'agression, de remettre de l'eau et de la refroidir. C'est cette discussion qui est en cours.
En tout cas, les deux approches ont des vertus en termes de sûreté et de sécurité.