La problématique des cuves est un peu particulière, car il se trouve que, pour des raisons historiques, nous partageons notre compétence technique avec l'ASN. Cela étant, pour répondre à votre question qui avait une portée plus globale, l'IRSN s'appuie évidemment sur les dossiers fournis par les exploitants, mais ne se limite pas à ces pièces puisque, grâce à nos équipes de recherche, nous avons la capacité de produire nos propres calculs, lesquels peuvent nous servir à pousser les opérateurs dans leurs retranchements. Par exemple, lorsqu'un opérateur nous explique qu'une procédure de contrôle non destructif serait trop compliquée à mettre en oeuvre sur telle ou telle pièce, nous pouvons lui opposer les résultats de l'un de nos programmes de recherche qui démontrent le contraire.