Il y a aujourd'hui deux urgences : la première est d'expliquer aux États-Unis que la meilleure manière de traiter ces déséquilibres est de le faire non pas en recourant au protectionnisme, mais en dialoguant au sein de l'Organisation mondiale du commerce ou dans le cadre du G20. La seconde est, pour l'Union européenne, d'adopter face aux mesures américaines une position à la fois déterminée, forte et, surtout, unie. C'est ce à quoi nous nous employons.