Deuxième observation : je rappelle que la lutte contre Daech est la première raison de notre engagement militaire au Levant et que c'est une priorité de sécurité nationale. Or nous craignons que l'action de la Turquie n'aboutisse là à affaiblir la pression mise sur les moyens restants de Daech en Syrie, alors que c'est l'enjeu principal – vous savez par quels moyens cette pression peut se réduire.
Troisième observation – je l'ai dit il y a un instant et je vous le répète, madame Rabault : la résolution 2401 du Conseil de sécurité des Nations unies, soutenue très largement par la France, concerne une trêve humanitaire qui s'impose à tous, y compris à Afrin et à Idlib.
Quatrième et dernière observation : la raison principale de notre détermination sur le sujet est que nous avons une relation très ancienne avec les Kurdes et que nous reconnaissons le rôle essentiel qu'ils ont joué dans la reprise de Raqqa.