À travers l'amendement DN123, je souhaite exprimer un profond désaccord sur la trajectoire budgétaire. Prenons une image. C'est comme si nous avions une pente de 15,8 milliards d'euros à gravir. L'idée est de la découper en sept marches à peu près équivalentes, d'environ 2,3 milliards chacune. Nous proposons une progression régulière des crédits budgétaires – 36,5 milliards d'euros en 2019, 38,8 milliards en 2020, 41,1 milliards en 2021, etc. – afin d'éviter un « mur » budgétaire ultérieur. Dans ces conditions, nous pourrions vraiment croire que le budget de la défense nationale représentera 2 % du PIB en 2025.