J'émets un avis favorable sur l'amendement DN448 et un avis défavorable sur tous les autres.
Nous avons programmé des ressources budgétaires « en dur », de manière ferme, pour les années 2019 à 2023. En 2021, une clause de rendez-vous permettra de définir plus précisément la marche à suivre pour que le budget de la défense atteigne 2 % du PIB en 2025.
En réalité, la progression en pourcentage des moyens prévue par la LPM est régulière. Il n'y a pas deux périodes, l'une pendant laquelle la progression serait modeste et l'autre pendant laquelle elle serait rapide. Les crédits consacrés à la mission « Défense » progresseront d'environ 5 % entre 2019 et 2022 et de quelque 7 % au cours de la deuxième période. Il n'y a pas de changement de paradigme : ces crédits augmentent chaque année.
Il n'y a donc pas lieu de modifier ce qui est proposé : une programmation des crédits fermes jusqu'en 2023, une clause de revoyure en 2021 permettant de déterminer la suite de la trajectoire.