Nous ressentons des difficultés à recruter. Depuis trois à quatre mois, un essoufflement des candidatures s'observe. Dans des métiers comme celui des officiers spécialistes en informatique, on ne sait répondre aux attentes. Les salaires sont peu concurrentiels, non seulement pour les informaticiens, mais aussi pour les juristes et les gestionnaires de ressources humaines (RH).
L'augmentation prévisionnelle de 6 000 personnes par vagues de 1 500 peut conduire le ministère des Armées se heurter à un « mur RH ». C'est pourquoi mon amendement propose une trajectoire d'augmentation, par vagues d'environ 850 personnes. En étalant dans le temps les renforts, l'amendement rend plus réaliste l'objectif affiché.