Bien que je comprenne la position de la ministre, je soutiens l'amendement du rapporteur. Du fait de la gestion parfois imprévisible des budgets militaires, il ne faudrait pas que nous nous imposions des contraintes rigides en la matière. Par ailleurs, l'augmentation du budget des armées n'exclut pas l'apparition à court terme d'un effet de ciseaux entre autorisations d'engagement et crédits de paiement, même si elle devrait, à long terme, faire disparaître les restes à payer.
Enfin, nous devons adopter une loi vertueuse. Or les contraintes édictées dans un article tel que l'article 17 engendrent leurs propres procédures de contournement, tout en supprimant la possibilité de réaliser des économies d'échelle en passant des commandes importantes.