Je partage l'avis de M. le président et, d'autre part, j'assume pleinement la décision d'orienter les moyens nouveaux vers des priorités nouvelles qui définiront le monde de demain. Au-delà des espoirs infondés que pourrait susciter cet amendement parmi les personnels militaires, qui pourraient dès lors considérer que la loi de programmation militaire ne remplit pas un objectif qu'elle ne s'était pourtant pas fixé initialement, il me semble important d'assumer de façon positive le fait que le ministère de la Défense devenu ministère des Armées s'est profondément réorganisé pour faire face aux réductions d'effectifs. On ne peut certes pas s'en contenter, mais il ne me semble pas possible de faire miroiter le sentiment que les déflations passées seront compensées ; objectivement, ce n'est ni le cas ni l'objet.