À la fin du mois de décembre 2017, vous avez déclaré au sujet des frégates : « On est allé trop loin dans la réduction des équipages des frégates. Ce sont des bâtiments de combat, ils prendront des coups. Il faut du nombre pour que les marins puissent relever leurs camarades. » Nous sommes d'accord avec vous. La LPM prévoit une augmentation des effectifs de l'armée de 6 000 personnes, dont 3 000 pour la cybersécurité et le renseignement et 1 150 pour la défense des installations et les exportations. Pensez-vous que cela procurera à la marine des marges de manoeuvre pour ses propres effectifs ?
Ma deuxième question porte sur les infrastructures. Pour les nouveaux sous-marins et les frégates, il sera nécessaire de lancer de grosses opérations d'infrastructures afin d'accueillir d'autres matériels et de procéder à une sécurisation. Y a-t-il une planification de ces travaux ?
Enfin, la future LPM prévoit-elle davantage de coopération internationale dans le cadre de l'Europe de la défense, de l'OTAN ou bien des accords bilatéraux comme avec l'Angleterre ?