Mon général, pour faire face aux aléas de l'exécution de la LPM, nous pensons que s'engager dans des coopérations militaires ou industrielles avec des partenaires européens peut avoir un effet « cliquet », autrement dit un effet d'engagement et d'entraînement. Mais une telle coopération ne peut atteindre son plein effet que si elle trouve son origine dans un besoin capacitaire partagé, lui-même sous-tendu par un embryon de doctrine commune. Nous nous réjouissons largement des projets avec les Allemands ou avec les Britanniques relatifs à un système de combat aérien futur, ainsi que du projet de système de combat terrestre futur avec les Allemands. Dans le même temps, force est de constater qu'il s'agit de systèmes aériens, d'un côté, et d'un système terrestre, de l'autre. Comme chef d'état-major des armées, comment pensez-vous l'articulation de ces projets ?