Chacun sait à quel point notre industrie de défense est dépendante des programmes inscrits en LPM. La crédibilité de la composante océanique de la dissuasion passe par la dotation de quatre nouveaux SNLE. Si l'on imaginait un rapprochement bilatéral avec le Royaume-Uni en la matière, cet investissement pourrait être limité à trois SNLE, voire deux pour chaque pays. Hormis cette éventualité, du ressort de la politique-fiction, quel serait l'impact d'une telle décision sur l'industrie navale civile et militaire française, dont les plans de charge et les modèles économiques sont établis à partir de l'hypothèse de livraison de quatre nouveaux SNLE de troisième génération ?