La première révolution était celle des énergies fossiles. Elle a eu ses vertus, mais elle nous a conduits dans une impasse, l'impasse climatique, et nous devons dorénavant lui tourner le dos.
La deuxième révolution, pour la France, a été celle du nucléaire, avec ses vertus, mais aussi ses difficultés, qu'illustre bien, notamment, la question de ses déchets dont la durée de vie dépasse 100 000 ans, dont personne ne veut et à propos desquels nous n'avons pas de solution parfaite.
La troisième révolution est celle que nous allons accompagner, encourager, celle dans laquelle nous allons associer l'avènement des énergies renouvelables et le digital.
Victor Hugo disait que le progrès, c'est la révolution faite à l'amiable. Cette troisième révolution, nous allons essayer de la faire à l'amiable, et de faire en sorte que chacune et chacun y contribue, que l'on additionne les intelligences plutôt que de les confronter.