À trois mois de la saison cyclonique, un nouvel événement climatique serait fatal.
Monsieur le Premier ministre, je n'arrive pas à croire que votre représentant ait pu déclarer que « l'État français a tenu à privilégier une logique de solidarité nationale alors qu'il n'y était pas tenu en raison du statut des deux îles ». Sommes-nous coupables d'en appeler à la solidarité nationale, victimes de notre autonomie alors que nous avons vécu la pire catastrophe naturelle de notre histoire ? Rassurez-nous, monsieur le Premier ministre : la France ne va pas abandonner l'un de ses territoires, et la prochaine réunion interministérielle de juin nous garantira la reconstruction exemplaire et rapide promise !