Voici deux couplets du Chant des captifs. C'est Louise Michel qui vous parle.
« Le soir, sur ces lointaines plages,
S'élève parfois un doux chant :
Ce sont de pauvres coquillages
Qui le murmurent en s'ouvrant.
Dans la forêt, les lauriers-roses,
Les fleurs nouvellement écloses
Frissonnent d'amour sous le vent. »
Je termine par le couplet final :
« Voici la lutte universelle :
Dans l'air plane la Liberté !
À la bataille nous appelle
La clameur du déshérité ! L'aurore a chassé l'ombre épaisse,
Et le Monde nouveau se dresse
À l'horizon ensanglanté ! »
Puissions-nous réussir ensemble la décision que nous avons à prendre !