Les précédents textes ont toujours placé en leur coeur les gros équipements, tandis que celui-ci tient d'abord compte de celles et ceux qui se battent pour nous. Il s'agit d'un choix que j'assume, que je revendique et dont je suis fière.
Depuis des années, les coupes budgétaires opérées par les gouvernements successifs portaient systématiquement sur les petits équipements. On enlevait donc à nos forces ce qui était le plus nécessaire à leur quotidien. Ces coupes budgétaires étaient le signe d'une mesquinerie comptable inacceptable. Elles étaient – je n'ai pas peur de le dire – la honte des décideurs publics face à nos armées.